Les mots soupçonner et suspecter sont souvent employés l'un pour l'autre.
Pourtant, il existe une petite nuance : quand l'objet du soupçon n'est pas foncièrement réprehensible, on dit toujours "soupçonner", et jamais "suspecter".
Exemples :
On dit : Je le soupçonne de l'aimer en secret. On ne peut pas dire "je le suspecte de l'aimer en secret", car aimer en secret n'est pas un pêché en soi.
On dit : Je le soupçonne d'avoir commis un crime, ou bien , indifféremment : Je le suspecte d'avoir commis un crime.
Ces deux mots ont la...